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blog instantané de l’inauguration de la permanence de laurent hénart vendredi dernier avec plus de 600 nancéiens ! publié 28 janvier 2014 dans non classé 0 commentaires album : inauguration permanence de laurent hénart #municipales2014 : instantané de l'inauguration de la permanence de laurent hénart vendredi dernier avec plus de 600 nancéiens ! 2 images voir l'album « affaire » leonarda, autorité de l’etat ébranlée, naufrage et faillite morale de la gauche, failles de notre politique d’immigration : un président encore légitime à incarner la nation ? publié 24 octobre 2013 dans non classé 0 commentaires par valérie debord amplifiée par les querelles gouvernementales, attisée au sein du bureau politique national du parti socialiste, agitée enfin dans la rue par les lycéens instrumentalisés par une gauche irresponsable, l’affaire dite « leonarda » a donné lieu à un véritable séisme politique qui a mis tristement en lumière, sur fond d’anathèmes et de psychodrame, une faillite morale et une faillite d’autorité sans précédent pour notre pays, du président censé incarner l’etat, la continuité de la république et l’unité nationale. il a ainsi suffi d’une simple affaire d’expulsion surmédiatisée, pour mettre au jour les divisions profondes qui traversent la gauche sur la question de l’immigration. il a suffi d’une affaire pour que la majorité se déchire sur la question pourtant simple consistant à trancher si une famille de clandestins reconduite hors de notre sol, à l’issue de presque 5 ans de procédures, doit être ou ne pas être reconduite en france, au motif que les enfants y étaient scolarisés. il a suffi d’une affaire pour que s’écroule l’illusion d’une fermeté de la gauche, qui tente désespérément d’incarner dans les mots ce que démentent les socialistes dans chacun de leurs gestes ! il a suffi de leonarda, pour que vole en éclat le piège tendu par le double langage du discours de manuel valls, tiraillé entre sa volonté de surjouer la martialité d’un part, et d’autre part sa conduite d’une politique délétère qui consiste à assouplir les critères de régularisation, rendre gratuite l’aide médicale d’etat, faire chuter de 40% les expulsions d’immigrés illégaux et doubler les naturalisations en bradant l’accès à la nationalité française. il a enfin suffi de leonarda pour que des ministres, des élus, en viennent de manière inouïe à demander officiellement que la loi de la république ne soit pas appliquée ! depuis plusieurs jours maintenant, l’autorité du chef de l’etat est bafouée, remise en cause, dépecée sur l’autel de la bien-pensance et de la fausse générosité, et cela, pas seulement par la famille de cette jeune fille qui tente de manipuler l’opinion publique après avoir purement et simplement menti sur sa situation, mais également toute l’aile gauche de la majorité de françois hollande ! léonarda est donc l’histoire d’un triple mensonge : le mensonge de sa famille, le mensonge de françois hollande, le mensonge de cette majorité hétéroclite prompte à se fracturer et à se diviser, mais autiste et silencieuse face aux difficultés réelles des français. françois hollande, président mais aussi père de famille, proposant, au mépris de la convention internationale relative aux droits de l’enfant, à leonarda de « revenir en france si elle le souhaite, mais seule » devrait comprendre tout le cynisme de sa proposition : demander à une collégienne de 15 ans de choisir entre la france et sa famille. une telle proposition était non seulement insensée, mais en contradiction les engagements internationaux et les valeurs qui sont les nôtres. voulant ménager la chèvre et le chou, balloté au gré des caprices de sa majorité face à laquelle il est incapable de fixer un cap, empêtré par son obsession de la « synthèse » et son incapacité à trancher, françois hollande a proposé une solution qui n’en est pas une, s’est exprimé comme un chef de parti et non comme un chef d’etat, et donne ainsi la preuve éclatante de sa faiblesse. cette faiblesse et cette absence d’autorité n’ont d’ailleurs pas échappé à cette jeune fille, qui n’a pas manqué de tenir tête en direct au président de la république, ce qui relève de l’inédit ! le caractère déjà ubuesque de la situation atteint son paroxysme avec le double jeu de gauche, et un premier secrétaire du ps, harlem désir, qui prend ouvertement ses aises pour critiquer et fouler aux pieds la décision présidentielle… comme si le discrédit jeté sur le pouvoir ne suffisait pas, françois hollande a également dans sa majorité des écologistes qui appellent les lycéens à descendre dans la rue et à manifester contre la politique conduite par manuel valls, tandis que, vent debout, le front de gauche demande la démission du ministre de l’intérieur. dans ces conditions, quelle légitimité peut encore avoir un « président normal », dont l’autorité est battue en brèche par ses propres ministres ? qu’incarne désormais françois hollande si ce n’est, j’ose le mot, un pouvoir faible , balloté par les siens, rejeté par les français et moqué à l’étranger ? la réalité, c’est que les français assistent médusés à la vacance de l’autorité au plus haut sommet de l’etat, où le président n’est, non seulement plus la clé de voûte du pouvoir, mais où il n’incarne plus rien. de même qu’il est des dérapages inacceptables, lorsqu’un député socialiste du nord, bernard roman, ose parler de « rafle » quand s’appliquent les lois de la république, de même, je le dis et le répète avec force : le fait du prince et la dictature des émotions ne peuvent tenir lieu de politique. la politique est affaire d’incarnation, elle doit porter haut et fort une volonté, un engagement au service du plus grand nombre. il est de la responsabilité du gouvernement d’être exemplaire, de faire appliquer les règles en toute circonstance, avec humanité mais fermeté, et de ne mettre personne au-dessus des lois de la république. faire le contraire est un signe de déconnexion totale de la gauche au pouvoir face aux attentes des français. faire le contraire, c’est signer la fin de l’unité nationale, et c’est aussi renforcer les extrémismes qui prônent la haine. au-delà du divorce consommé entre le président et la nation, au-delà la faillite morale de la gauche, il faut tirer un enseignement supplémentaire de cette triste « affaire » leonarda, c’est qu’elle a plus que jamais révélé les failles et les limites de notre politique d’immigration. les failles d’un système où, du fait de notre procédure d’asile, des personnes dont les demandes s’avèrent infondées peuvent se maintenir, cinq années durant, sur le territoire national en épuisant tous les recours. car voilà le véritable scandale : cinq années de perdues pour cette famille dans l’incapacité de construire un parcours et de se projeter dans l’avenir, cinq années de perdues pour la république, durant lesquelles cette famille a été soutenue par la générosité et la solidarité des français. il apparaît donc urgent de tracer les lignes d’une nouvelle politique d’immigration, afin d’assurer un meilleur contrôle de nos frontières extérieures avec la possibilité d’exclure de schengen les « etats-passoires » défaillants. il apparaît urgent de lutter efficacement contre l’immigration illégale dans une france rendue moins attractive socialement. de même, brader la nationalité française est inacceptable. devenir français ne peut être le fruit d’un hasard mais d’un choix ; c’est la raison pour laquelle il est indispensable de restaurer une exigence forte dans le parcours d’intégration et de naturalisation : la connaissance de notre culture, la maîtrise de notre langue, la disposition des ressources suffisantes doivent être le prélude nécessaire à l’obtention de la nationalité française, si nous voulons accueillir convenablement des populations mieux intégrées, et lutter in fine contre toute forme de communautarisme et d’exclusion. valérie debord le gouvernement parle du choc de simplification… alors même qu’il alourdit encore le millefeuille administratif ! pub